Vrai baptême
1- Plan d’étude:
2- Définition étymologique
3- Définition biblique
4- Apparition du baptême
5- Sens et signification du baptême
6- Peut-on être sauvé sans être baptisé?
7- Que signifie « être né de nouveau »?
8- Jésus avait-il besoin de se faire baptiser?
9- Combien de fois peut-on être baptisé?
10- Combien de types de baptême distingue-t-on?
11- Qui a le droit de baptiser les gens qui croient en Christ?
12- Qui doit recevoir le baptême?
13- Un enfant peut-il croire?
14- À quel âge peut-on recevoir le baptême?
15- Comment peut-on être baptisé? En quel nom?
16- Où doit-on être baptisé?
17- Peut-on se faire baptiser pour un mort?
Introduction
Le plan sommaire de cette étude nous présente toute une gamme de questions que se posent assez souvent bon nombre de chrétiens, auxquelles nous allons apporter les réponses satisfaisantes. Toutes les explications seront soutenues par des versets bibliques dont les sens ne prêtent à aucune équivoque. Tout esprit lucide, désireux de comprendre les Écritures et de l’appliquer sainement, arrivera à une parfaite compréhension. Répondons à la première question.
1- Quelle est l’origine du baptême?
Étymologiquement, le mot baptême vient du latin : BAPTISO, AS, ARE, qui signifie : immerger, plonger dans l’eau. Le mot a eu un sens profane avant d’avoir été adopté dans la terminologie biblique. Il a été surtout employé par les teinturiers, dans les usines textiles. Après avoir tissé, confectionné un tissu avec du coton ou autre matière ; pour pouvoir lui donner sa couleur définitive, on le plonge dans un basin contenant le liquide qui va colorier le tissu. Le tissu ainsi baptisé reçoit sa couleur définitive. Donc baptiser signifie plonger complètement dans l’eau, immerger.
Peut-il exister ainsi un baptême par aspersion?
Jamais, au grand jamais ! Le mot asperger ne se rapproche en aucun sens du mot baptiser, on ne peut guère parler de baptême s’il s’agit d’une aspersion. On ne peut parler de baptême que si et seulement si la personne en question est complètement plongée dans l’eau comme l’a fait Jean Baptiste dans le Jourdain pour Jésus et pour plusieurs autres Juifs. Asperger n’est pas baptiser ; donc, baptiser veut dire : immerger, plonger dans l’eau.
Alors que peut-on dire des enfants catholiques et protestants qu’on prétend baptiser ?
On peut dire tout simplement qu’ils n’ont jamais été baptisés et qu’ils n’ont jamais pris aucun engagement envers Dieu pour leur salut. Ce rituel, très respecté tant par les catholiques que par les protestants en général, n’a aucune base scripturaire. Aucun passage des Saintes Écritures n’autorise les chrétiens à baptiser des enfants ou à observer ce rituel qui vient de Babylone (l’Église romaine bien entendue selon Apocalypse 17 le verset 1er).
2- Alors, quelle est la définition biblique du baptême?
Ouvrons notre bible en I Pierre 3 le verset 21 : « Cette eau, était une figure du baptême qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu et qui maintenant vous sauve». Le baptême est un engagement sacré. Un engagement d’une bonne conscience envers Dieu par lequel l’homme pêcheur, après sa repentance, promet à Dieu qu’il veut le suivre pour toujours. Cet engagement réclame une certaine maturité physique, une bonne compréhension de la parole de Dieu et une volonté ferme de marcher désormais avec Dieu loin du péché, dans l’obéissance des commandements de Dieu. Donc bibliquement, le baptême est un engagement sacré, c’est un geste symbolique. C’est le symbole de l’offrande de sa personne à Dieu pour le suivre pour toujours.
3- Quand le baptême fait-il son apparition?
Le Nouveau Testament fait allusion, à plusieurs reprises, à des événements de l’Ancien pour préfigurer le baptême. D’une part, l’apôtre Pierre nous dit que les eaux du déluge étaient une figure du baptême ; et de l’autre, Paul nous dit en I corinthiens 10 : « Tous les Israélites ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, lors du passage de la mer rouge ». Cependant, nous pouvons voir clairement que le baptême apparaît avec Jean, le fils de Zacharie. Et c’est ce qui va lui donner le titre de Jean le baptiste et plus tard Jean-Baptiste.
Nous lisons en Mathieu 3 : 1er à 6 :
« En ce temps-là parut Jean-Baptiste prêchant dans le désert de Judée. Il disait:« Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (…) les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain se rendaient auprès de lui et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain». « Moi je vous baptise d’eau dit-il, mais celui qui vient après moi (...) vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Donc, pour le Nouveau Testament, nous pouvons conclure que Jean est celui qui, par la volonté de Dieu, a institué le baptême chrétien que nous autres disciples de Christ voulons respecter avec tant de soins.
4- Quels sont le sens et la signification du baptême chrétien ?
En se faisant baptiser, l’homme prouve à tous qu’il met fin à son mode de vie antérieure. Il montre à tous qu’il opère un choix important dans sa vie spirituelle. C’est un geste symbolique d’une importance capitale qui marque le début d’une nouvelle vie qui est une naissance spirituelle en Christ. L’individu, plongé dans les eaux du baptême, est mort (Colossiens 3 : 1er). Il est enseveli avec Christ. Et quand il sort de l’eau, il est ressuscité et né de nouveau. L’homme qui est plongé n’est pas celui qui est relevé. Au fond des eaux, il a laissé tous ses anciens péchés. Car, si le baptême n’enlève pas les souillures du corps, il enlève les souillures de l’esprit. La personne est purifiée de tout péché commis antérieurement, particulièrement du péché d’Adam. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre nous dit dans Acte 2 : 38 : «Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés ». Dans sa lettre à Tite, l’apôtre Paul parle du baptême comme le bain de la régénération (Tite 3:5). Le baptême de la régénération. Donc, le baptême d’eau purifie l’âme du pécheur comme le dit Paul dans Ephésiens 5:27. Christ a purifié d’abord l’Eglise par le baptême d’eau pour ensuite la sanctifier par la parole. C’est ainsi le véritable rôle du baptême, purifier, laver l’âme du pécheur pour le rendre apte à accueillir les fruits de l’esprit de Dieu.
5- Peut-on être sauvé sans être baptisé?
Nombreux sont ceux qui pensent que le baptême joue un rôle secondaire dans le processus du salut. La repentance profonde et sincère suivie de la conversion suffit pour conduire l’âme du pêcheur à Dieu même s’il n’a pas reçu le baptême. L’essentiel, c’est croire en Jésus. Pour couronner tout cela, ils prennent l’exemple du larron droit qui, crucifié à côté de Jésus, à deux pas de la mort, obtient la promesse du salut : « Aujourd’hui même tu seras avec moi dans le paradis» (Luc 23 :43). C’est un cas exceptionnel dans la Bible. Êtes-vous un larron crucifié à côté de Jésus ?
Eh bien non ! On se trompe grandement. Si cela était ainsi, Jésus-Christ n’aurait pas dit à Nicodème que si quelqu’un ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ces deux conditions sont inamovibles et indispensables. Sans le baptême d’eau, le pécheur n’est pas encore libéré de la contrainte du péché pour devenir membre du troupeau à l’intérieur de la bergerie. Le baptême, c’est la porte d’entrée dans l’Église. Tant qu’on n’est pas passé par cette porte, on est dehors. On peut avoir l’idée d’entrer dans le royaume, mais c’est l’acte qui compte.
Dans le cas du larron droit, l’église n’a pas encore été fondée. Il fallait attendre le jour de la Pentecôte pour que la nouvelle alliance entre en vigueur ou les commandements de Christ aillent entrer formellement en application. Jésus-Christ n’avait pas encore donné l’ordre de baptiser. Cet ordre viendra après la mort et la résurrection de Jésus. Donc, Jésus-Christ, par pouvoir divin, a choisi de sauver de sa propre main le dernier des humains qui s’humiliait sur la croix. Néanmoins, il a cru et témoigné sa foi en Christ. Ce que Christ a fait sur la croix, ce jour-là, nul autre que lui ne peut le faire. Il faut se rappeler que Christ est le maître de tout, il fait tout ce qu’il veut. Quant à nous, gardiens du troupeau, nous ne devons que nous référer à sa parole, la seule condition de notre salut.
6- Que signifie « être né de nouveau »?
Au jardin d’Eden, Dieu a dit à Adam à propos du fruit défendu : « Le jour où tu en mangeras, tu en mourras» (Genèse 2:17). Depuis le jardin d’Eden, la désobéissance a entraîné la mort. Mort physique certes, mais aussi mort spirituelle, puisque cela a entraîné la séparation avec Dieu. Vivre dans le péché, c’est vivre dans la mort, loin de la face de Dieu, dans la mort spirituelle. Voilà pourquoi l’apôtre Paul dit : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés». Donc, en désobéissant à la volonté de Dieu, l’humanité était condamnée à la mort physique, mais aussi à la mort spirituelle parce que vivant dans la désobéissance, loin de la face de Dieu. L’humanité a ainsi raté l’objectif premier de Dieu pour elle, qui n’est autre que la vie éternelle. Christ est venu juste pour redonner à l’humanité cette chance qu’elle avait ratée en Adam.
Donc, pour y accéder, il faut un effort particulier: Changer de vie, sortir de la mort spirituelle, naître de nouveau en se faisant baptiser en Christ pour hériter la vie éternelle. Sans le baptême, cette nouvelle naissance n’est guère effective. Donc, né de nouveau, c’est-à-dire sortir de la mort spirituelle, naître en Christ, changer de vie, se convertir, recevoir le baptême pour se purifier du péché originel que seul le baptême peut effacer, pour mener une vie nouvelle selon la volonté de Dieu.
7-Jésus-Christ avait-il besoin de se faire baptiser?
Nous avons prouvé que le rôle du baptême était de purifier l’âme du pécheur des souillures du monde et du péché d’Adam. Si tel est le cas, pourquoi Jésus-Christ avait-il besoin de se faire baptiser puisqu’il n’a jamais péché et qu’il n’a pas hérité du péché d’Adam ?
La raison est simple, quoique Jean s’y oppose, Jésus répond : « laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste » (Mat 3 :15). C’était la volonté de Dieu. Christ s’est laissé faire parce qu’il voulait nous tracer le chemin que nous devons suivre pas à pas. Le baptême de Christ ne devait le purifier du péché, car il n’a jamais péché. L’événement était là plutôt pour marquer son entrée dans le ministère. Il avait environ trente ans lorsqu’il commença son entrée dans le ministère (Luc 3:23).
8-Combien de fois peut-on être baptisé?
La Bible nous dit qu’il y a « un seul baptême» (Éphésiens 4:5). Cette expression signifie aussi qu’on ne peut être baptisé qu’une seule fois. Christ est mort une seule fois pour les péchés de l’humanité: « La foi est transmise aux saints une fois pour toutes» (Jude : 3). Dieu ne connaît qu’un seul baptême... Celui qui, après son baptême, abandonne le chemin de la vérité ne doit pas se faire baptiser une nouvelle fois pour revenir à Dieu. Mais, chaque jour, nous devons nous repentir, et demander à notre Père de pardonner nos péchés.
7- Combien de types de baptême distingue-t-on?
Dans le passage de Matthieu cité plus haut, nous voyons qu’il existe trois types de baptême : le baptême d’eau, le baptême du Saint-Esprit et le baptême de feu. Analysons-les séparément.
a) LE BAPTÊME D’EAU est celui sur lequel nous parlons depuis le début de notre étude. C’est celui que Jésus ordonne aux disciples de faire en Matthieu 28:19 « Allez, faites de toutes les nations, des disciples, les baptisant au nom du père et du fils et du Saint-Esprit». C’est l’objectif même de notre étude, montrer l’importance du baptême d’eau, sa valeur et son rôle. Nous en avons déjà beaucoup parlé. Ce sont les deux autres qui nous intéressent le plus dans ce segment.
b) LE BAPTEME DU SAINT – ESPRIT : « Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu», disait Jean-Baptiste aux Juifs. Le baptême du Saint-Esprit marque l’arrivée du Saint –Esprit de Dieu dans la vie du croyant. Cela peut se faire de manière visible ou invisible. À trois reprises, dans les Saintes Écritures, Dieu avait répandu son Saint-Esprit visiblement sur les siens. La première fois, c’était le jour de la Pentecôte, jour de la fondation de l’Église de manière officielle, « lorsque des langues de feu descendaient du ciel et se reposaient sur la tête de chacun d’eux, alors ils se mirent à parler en langues ».
La deuxième fois, c’était chez Corneille, lorsque Pierre hésitait en son Coeur à intégrer les païens au christianisme malgré la vision de la grande nappe que l’apôtre n’avait pas encore comprise d’ailleurs. L’Esprit-Saint descendait sur Corneille et sur les gens de sa maison aux yeux de tous. Pierre dit alors : peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous. (Actes 10:47).
Enfin, nous voyons que Paul, dans Actes 19:6, après avoir baptisé les disciples d’Éphèse, leur imposait les mains et ils reçurent le Saint-Esprit. La Bible nous dit qu’ils se mirent à parler en langues. Mais ce passage ne fait point mention de langue de feu comme ce fut le cas le jour de la Pentecôte. Donc, l’arrivée du Saint-Esprit dans la vie du croyant peut se faire visible ou invisible. Car l’apôtre Pierre l’a bien dit le jour de la Pentecôte: « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit» (Actes 2 :38). Ceci nous amène à croire que tout vrai croyant reçoit le Saint-Esprit avec le baptême. C’est d’ailleurs ce qui va changer son cœur, et faire naître en lui l’homme nouveau dont parle l’apôtre Paul dans 2 Corinthiens 5 :17.
Cela n’exclut pas que le croyant puisse recevoir le Saint-Esprit avant le baptême. Que dire donc de Corneille et des membres de sa famille? Ce qui importe, c’est que le croyant doit être baptisé du Saint-Esprit. C’est le changement opéré dans la conduite du nouveau croyant qui va confirmer la présence du Saint-Esprit en lui.
c) LE BAPTÊME DE FEU : Jésus disait à deux de ces disciples dont leur mère lui demandait de les mettre l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, « Il est vrai que vous devez boire à la coupe que je dois boire, mais pour ce qui est d’être assis, l’un à ma droite et l’autre à ma gauche, cela concerne mon père qui est dans les cieux ». Ailleurs, Jésus parlant dans le même contexte a dit : «Il est un baptême dont je dois être baptisé, comme il tarde à venir » (Luc 12 :50). La coupe dont Jésus parlait à ses disciples était la coupe amère de souffrance devant laquelle il pleurait à Gethsémani. Cette coupe était la souffrance qu’il devait endurer sur le bois du calvaire pour les péchés de l’humanité. Quand Jésus parlait ainsi, il avait déjà reçu le baptême d’eau par Jean Baptiste dans le fleuve du Jourdain. Il avait déjà reçu le Saint-Esprit quand ce même jour le ciel s’ouvrit et l’esprit de Dieu descendait sur lui sur la forme d’une colombe. Donc, ce baptême dont le Christ parlait, il le symbolisait par la coupe amère de souffrance. Et cette coupe et ce baptême, c’est la souffrance qui devait mettre fin au pèlerinage salvateur de Christ sur la terre. Donc, le baptême de feu, c’est la souffrance qui, comme un feu, doit éprouver le fils de Dieu. Chacun finira par recevoir son baptême de feu à un moment ou à un autre de sa vie. Quelquefois, l’Église tout entière peut être éprouvée. C’est dans cette circonstance que l’apôtre Pierre écrivait aux chrétiens de son époque : « Ne soyez pas étonnés à cause de l’épreuve qui s’est abattue sur vous comme une fournaise »? (1 Piere 4: 12-19)
8- Qui a le droit de baptiser les croyants?
Les juifs avaient l’habitude de baptiser tous les prosélytes, c’est-à-dire les étrangers qui se convertissaient dans le Judaïsme ; toutefois, le baptême chrétien prend sa source dans les eaux du Jourdain avec l’arrivée de Jean, le dernier prophète de l’Ancien Testament ou le trait d’union entre l’ancien et le Nouveau Testament. Jean prêchait le baptême de repentance, mais comme il le disait lui-même : «Celui qui vient après moi est plus puissant que moi (…) lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et du feu.
Jésus n’avait-il pas baptisé les apôtres. Non ! L’apôtre Jean nous dit : «Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais, c’étaient ses disciples» qui baptisaient (Jean 4:2). Et ses disciples eux-mêmes, étaient-ils baptisés? Oui, car Jésus lui-même, avant d’entrer dans le ministère, se faisait baptiser. Il ne pourrait accepter à ses côtés des gens qui n’ont pas reçu le baptême. Voilà pourquoi ses premiers disciples ont été recrutés parmi les disciples de Jean-Baptiste, c’est-à-dire des gens qui ont été déjà baptisés par Jean-Baptiste : André était d’abord disciple de Jean ainsi qu’un autre apôtre. Les deux premiers disciples de Jésus étaient avant tout des disciples baptisés de Jean.
En conférant à ses disciples le droit de baptiser, Jésus prouvait à tous que tout homme régénéré, né de l’esprit, possédant en lui la vie éternelle par sa conversion, ayant été lui-même baptisé pour avoir accès au salut, peut à son tour baptiser un autre au nom de Jésus-Christ pour l’intégrer dans le royaume de Dieu. Aucun passage des Saintes Écritures ne confère ce droit uniquement aux pasteurs, prêtres ou évangélistes. Il n’y a aucun passage des Écritures qui puisse prouver que seuls les hommes ayant part au ministère sont dignes de baptiser les gens. Si, aujourd’hui, certaines religions reconnaissent que seuls les ministres religieux peuvent accomplir cet acte, c’est une aberration.
9- Qui doit recevoir le baptême.
En Marc 16 : 15 et 16, Jésus a dit «Allez par tout le monde prêchez la bonne nouvelle à toute la création : Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné ».
Celui qui croira?
Le baptême est un engagement de bonne conscience envers Dieu. Celui qui doit recevoir le baptême doit avoir une pleine et entière connaissance de l’acte qu’il va accomplir. Il doit être bien imbu de la signification de l’acte et des conséquences que cela encourt. Il faut qu’il croie.
Voici quelques preuves de croyance:
L’homme, qui veut être baptisé, doit avoir au moins l'une de ces preuves de croyance.
Il doit savoir que:
- Jésus, le fils de Dieu, était venu en chair sur la terre et a prêché la réconciliation avec Dieu;
- l’homme a été créé pour la vie éternelle et que, par le péché d’Adam, nous étions tous condamnés à mourir;
- Christ était mort pour nous racheter de la mort et qu’il a été ressuscité le troisième jour, puis il est allé au ciel;
- Jésus va ouvrir bientôt les nuages pour descendre du ciel et procéder à la fin des temps, au jugement de toutes les nations;
- par le baptême, il va se mettre au rang des croyants comme étant le disciple du Sauveur et qu’il va régner avec Christ pour juger les pécheurs;
- par le baptême, il s’engage à vivre désormais selon la volonté de Dieu dans une vie pieuse qui rend hommage à Christ.
Alors, nous pouvons dire que celui-là croit vraiment en Christ.
L’expérience nous prouve que, la plupart du temps, plusieurs essaient de se glisser dans les rangs de l’Église sans une véritable croyance, ni une ferme conviction. Au contraire, ils peuvent y entrer pour des objectifs charnels ou matériels. Dans un tel cas, il faut refuser l’eau du baptême, dans la mesure ou l’on peut établir des preuves qu’il n’existe pas une vraie croyance.
10- Un enfant peut-il croire ?
La question du pédobaptisme a toujours fait l’objet de nombreuses discussions. D’aucuns se demandent et non sans insistance si un bébé peut croire. Sinon, comment peut-on baptiser un enfant? Analysons les faits à la lumière de la vérité.
Tout d’abord, dans l’Église primitive, le concept baptême = engagement pour servir Dieu ne saurait s’appliquer à l’enfance. Jean-Baptiste prêchait au bord du Jourdain, il n’a jamais appelé à son baptême des gens qui ne pourraient même le comprendre. Le baptême offert par Jean-Baptiste s’adressait aux Juifs qui étaient invités à tourner les regards vers Christ. Dans l’Église primitive, il n’a jamais été question d’enfants, mais d’hommes et de femmes mûres qui pouvaient prendre l’engagement de servir Dieu.
Ensuite, le jour de la Pentecôte, les apôtres, qui devaient, pour la première fois, après le départ de Christ, prêcher le message du salut au grand public, procédaient au baptême de 3.000 personnes. Nous devons souligner quatre facteurs importants sur la façon dont les apôtres ont procédé au baptême.
1) Les trois mille ont été baptisés le jour même. En effet, tout le message du salut, tout ce qu’ils devraient savoir pour recevoir le baptême leur a été communiqué en quelques heures dans un discours clair et précis. Ils n’ont pas été mis à l’école baptismale, à l’école du Dimanche pour passer un test, après trois, six, neuf mois ou un an et même plus. Ils ont été baptisés le jour même. « Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu», Jean 2 : 9.
2) Ils n’ont pas eu de vêtements blancs. Aujourd’hui, d’après une tradition très répandue, les nouveaux baptisés doivent être vêtus de blanc, couleur de la pureté, de la sainteté. Et, il faut toute une cérémonie. Cela peut être aussi à la base de la décision de ne pas les baptiser tout de suite. D’abord, nous devons savoir que la blancheur, la sainteté, la pureté extérieure dont il est question ici n’ont aucune importance, puisque le baptême n’implique pas une sainteté, une pureté extérieure. Le baptême n’implique pas la purification des souillures du corps, mais de l’âme. On n’a pas besoin d’être pur pour se faire baptiser. D’ailleurs, si on était pur, on n’aurait pas même besoin de se faire baptiser. Car l’objectif du baptême est de purifier les péchés. Le coeur n’a nul besoin d’être pur pour recevoir le baptême, au contraire, c’est à cause de souillures qu’on se fait baptiser, comme le dit l’apôtre Pierre : «Pour le pardon de vos péchés» (Actes 2 :38). Si l’on doit se purifier avant le baptême, le baptême sera nul. Or, on ne peut être pur avant le baptême ; car, c’est le baptême qui purifie (Eph 5 :25-26). L’apôtre Paul le dit aux Éphésiens : «Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau». Le vrai chrétien doit se méfier de tout ce qui n’est pas prescrit par les Saintes Écritures, particulièrement, des traditions. Nulle part dans la Bible, il n’a pas été prescrit de porter des vêtements blancs lors du baptême. Où en trouveraient les trois milles le jour de la Pentecôte ? Où en trouveraient l’eunuque éthiopien (Actes 8 :37) et le geôlier (Actes16 :33) ? Ainsi, nous les disciples, nous n’observons pas cette tradition, car (Marc 7:6) « C’est en vain qu’ils m’honorent…. Ils laissent de côté la parole de Dieu pour observer des commandements d’hommes».
3) Plus haut nous avons insisté sur l’absence de l’école du Dimanche qui n’était nullement pratiquée dans l’Église apostolique – D’ailleurs, l’adoration du dimanche est une doctrine de l’église romaine, de Babylone – maintenant, nous allons mettre l’accent sur la nécessité de baptiser le jour même, ou le plus vite que possible s’il n’y a pas d’inconvénients. Lorsque Philippe, diacre et évangéliste, allait prêcher dans la Samarie (Actes 8:5) « Hommes et femmes se firent baptiser ». D’après le modèle apostolique, le baptême était accordé au croyant sitôt qu’il en fait la demande. Aussitôt que l’eunuque éthiopien croyait à la bonne Nouvelle, il se faisait baptiser. C’est très sûr que Philippe lui a fait comprendre qu’il est intégré au royaume de Dieu au moment même où il se fait baptiser. Alors, chemin faisant, ayant rencontré de l’eau, il déclara à Philippe: « voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empêche d’être baptise». Philippe lui répondit : « Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible». « Je crois que Jésus est le fils de Dieu », reprit-il. Alors, tous deux descendirent dans l’eau, et Philippe baptisa l’Eunuque. Une fois sorti de l’eau, Philippe fut transporté loin de là par l’Esprit de Dieu. Il est important de souligner que l’Eunuque fut baptisé le jour même où il a entendu la parole de Dieu. Et, si nous devions analyser les faits, il serait fort possible qu’un tel homme soit sujet au péché de par sa position, mais Philippe n’a pas fait ces considérations qui sont humaines. Il a fait ce que Dieu a prescrit : baptiser ceux qui croient. Le cas du geôlier avec Paul et Silas en est de même. Nous demandons à nos lecteurs d’accorder une grande importance à cette partie. Le geôlier, pour sa part, a reçu la grâce de Dieu à une occasion où nul ne s’y attendait. Pas même l’apôtre ni le geôlier lui-même. Au beau milieu de la nuit (Actes 16: 1), la prison fut ébranlée par la main de Dieu. Le geôlier, croyant devoir payer de sa tête la fuite des prisonniers, s’apprêtait à se suicider quand l’apôtre et son compagnon le rassurèrent de leur présence. Surpris, il fut frappé par la grâce et il reçut le baptême au milieu même de la nuit. Paul ne lui a pas refusé l’eau du baptême. Il fut baptisé le soir même, sans aucune cérémonie. C’est la recommandation du Christ.
4) Il y a un autre aspect de la question que nous aimerions bien souligner pour l’édification des chercheurs de la vérité. L’église protestante d’aujourd’hui établit la différence entre croyants et membres. Les croyants sont les postulants au baptême ou membres qui ont été frappés par la conversion, mais qui n’ont pas encore reçu le baptême soit parce qu’ils ne le veulent pas encore ou parce qu’ils n’ont pas encore rempli les conditions nécessaires pour l’accomplissement de cet acte. Les membres sont les baptisés. Ce n’est pas qu’il y ait vraiment des conditions à remplir pour recevoir le baptême, conditions qui exigent une longue préparation. Il n’y a pas d’autres que celles formulées par Jésus (Marc 16 : 15 et 16) : croire et accepter. Philippe, en bon disciple du maître, a répondu à l’eunuque éthiopien: « Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible ». Ce qui est clair, c’est que les croyants selon la Bible sont ceux qui ont déjà reçu la parole et qui se font baptiser. C’est en ces termes que l’apôtre Paul parle des chrétiens dans 1 Corinthien 7. Le terme croyant ne désigne pas celui qui se convertit et ne reçoit pas encore le baptême, mais le vrai serviteur de Dieu. Or, dans les églises protestantes, ceux qu’on appelle croyants sont acceptés sans être baptisés et on leur fait croire qu’ils seront sauvés même s’ils meurent sans être baptisés. Cela est contraire à la parole de Dieu qui soutient que « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé». De plus, s’ils sont vraiment des chrétiens à part entière qui ont la même assurance du salut autant que tous les autres, pourquoi leur refuse-t-on la sainte cène? Parce qu’ils ne sont pas des membres, et ils seront sauvés sans être membres? Il est une chose que tout le monde doit admettre: L’Église, c’est l’ensemble des croyants ou membres baptisés. Nul ne peut être considéré comme croyant ou membre de l’Église sans avoir été baptisé! Certes, le baptême est la porte d’entrée de l’Église. Celui qui n’est pas baptisé ne fait pas partie de l’Église. Aucun passage des écritures ne prouve que des hommes ou des femmes ont été acceptés dans l’Église sans être baptisés. C’est toujours le premier acte posé après l’acceptation, et c’est aussi la porte d’entrée dans le royaume de Dieu, ce qui entraîne des réjouissances au ciel. Car, sans le baptême, on n’est pas encore entré dans l’Église.
5) Souvent la condition matrimoniale arrive dans le lot des conditions à remplir pour être baptisé. Le postulant qui est marié légalement recevra le baptême tandis que celui qui vit dans l’union libre n’en est pas digne. Nous ne voulons pas parler du concubinage qui doit être réprouvé sous toutes ses formes, c’est de l’adultère. Toutefois, ce n’est pas une raison pour laquelle on peut refuser l’eau du baptême à celui qui croit. Les apôtres ne l’avaient pas exigée. Celui qui meurt sans avoir reçu le baptême n’a pas été régénéré, il n’a pas reçu la nouvelle naissance qui donne la vie éternelle, Jésus-Christ a dit à Nicodème : «Si quelqu’un ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu» (Jean 3 :3). C’est le baptême qui purifie les péchés, les anciens péchés commis dans l’ignorance que Dieu pardonne à la conversion. L’apôtre Pierre, le jour de la Pentecôte, l’a souligné en disant au peuple: « Que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés». Tant que vous n’êtes pas baptisés, vous n’avez pas encore reçu la grâce, vous n’avez pas encore reçu le pardon pour les péchés, vous n’êtes pas encore intégrés dans l’Église, dans le royaume de Dieu, vous n’avez pas encore reçu le salut, vous n’êtes pas encore chrétiens, car le baptême est le premier pas vers le salut. Voilà pourquoi le jour de la Pentecôte, les apôtres ont plongé dans les eaux du baptême tous ceux qui étaient touchés par le message de la parole de Dieu. Philippe l’a fait à Samarie pour tous, hommes et femmes, petits et grands, même pour Simon, le magicien. Plus tard, ce même Philippe le fera pour l’eunuque éthiopien et l’apôtre Paul le fera pour son geôlier, aux heures sombres de la nuit. D’après le fondement des apôtres, le baptême doit être communiqué au croyant lors même de la manifestation verbale de sa confiance en Dieu. Toutes les formalités ajoutées dans les églises actuelles du monde sont du diable, car la parole de Dieu nous dit de ne rien ajouter ni rien retrancher. Aussi, dit-il : « Tout ce qu’on y ajoute vient du malin ».
11- À quel âge peut-on recevoir le baptême ?
D’après tout ce que nous voyons à la lumière de la parole de Dieu, le pédobaptisme n’a jamais été pratiqué dans l’Église primitive. Au contraire, le baptême a été appliqué aux personnes ayant manifesté ouvertement le désir de se faire baptiser après avoir entendu la parole de Dieu, mais jamais aux enfants. L’histoire de l’Église nous rapporte que cette pratique fera son apparition lorsque l’empereur Justinien, fervent catholique, voulait universaliser l’Église romaine. Il ordonna que même les petits enfants soient baptisés dans la parfaite ignorance de l’acte qu’ils accomplissent, dans l’espoir de renouveler l’engagement quand ils seront devenus grands. Voilà l’origine du baptême des enfants. Ce dernier a introduit également dans l’Église romaine les catéchumènes (leçon de baptême ou catéchisme, manuel d’enseignement de la doctrine catholique). Les grands devraient réciter les leçons de la foi catholique; quant aux enfants, ils ne pourront pas, mais ils seront accompagnés de deux témoins, le parrain et la marraine qui répondront pour eux aux questions posées. Voilà également l’origine du couple parrain marraine introduit dans les églises du monde sauf l’Église de Jésus-Christ. La Bible ne fait aucune mention de ces choses mêmes dans les traditions. Toutes ces choses viennent de l’église de Rome, du catholicisme. Voilà pourquoi aujourd’hui, nous considérons toutes les églises protestantes qui prétendent se séparer du catholicisme comme étant de vrais catholiques comme leurs aînés. Car leur doctrine est la doctrine romaine, leurs principes sont émanés du catholicisme. C’est l’Église romaine qui a institué le baptême des enfants que tous les protestants aujourd’hui pratiquent sous une forme voilée. Jésus-Christ n’avait jamais ordonné d’appliquer le baptême aux enfants lors même qu’il les accueillait favorablement.
12- Laissez venir à moi les petits enfants ? (Marc 10 :13-16).
En Israël et partout dans le monde, on a l’habitude de conduire les enfants aux grands hommes pour les bénir. Quand Voltaire revint à Paris, peu de temps avant sa mort, on lui amena des enfants pour les bénir, il leur imposait les mains en prononçant ces mots : « Dieu, patrie, liberté », les termes clés de son idéal philosophique. Cette coutume avait été pratiquée pendant longtemps avant et après la venue de Jésus-Christ. De nos jours encore, on a tendance à le faire. Cependant, quand Jésus avait accueilli les enfants à son entourage pour les bénir, il ne s’agissait nullement d’un baptême où l’enfant prend un engagement pour le servir ou qui introduit l’enfant dans le royaume de Dieu. C’était plutôt pour donner une leçon d’humilité. C’est par l’ignorance qu’on s’appuie sur le passage susmentionné pour soutenir une loi de l’Église romaine. D’ailleurs, le baptême des enfants dans l’église protestante d’aujourd’hui, dans ses rites, n’a aucune différence avec le baptême des enfants dans l’Église catholique. Car ils ont tous deux les mêmes caractéristiques. Ni Jésus ni les apôtres n’ont jamais enseigné le baptême des enfants, mais il a été institué par l’Église catholique. Tous ceux qui font baptiser leurs enfants sont des catholiques.
13- La présentation des enfants au temple?
Certains disent qu’ils ne baptisent pas les enfants, mais qu’ils font la présentation des enfants au temple. C’est quoi la présentation des enfants au temple? Tout le chapitre 9 est consacré à ce sujet. Néanmoins nous nous bornons, ici, à dire que c’est une oeuvre de la loi de Moïse qui a ses principes et ses limites. La présentation des enfants au temple prévue par la loi de Moïse ne visait que les premiers-nés et obéissait à des principes qui ne sauraient être pratiqués de nos jours ; car, nous ne sommes plus sous la loi, mais sous la grâce (Jean 1er :17). Donc, aucun passage de l’Ancien Testament ne peut légitimer le baptême des enfants qui tire son origine dans l’église romaine de Babylone la Grande. Ils sont très nombreux ceux qui sont de Babylone sans le savoir.
16- Et à quel âge peut-on être baptisé?
Ici, nous devons souligner que l’élément important est la maturité physique et morale. La tradition nous rapporte que le Juif qui n’avait pas encore treize ans ne pouvait pas prier en élevant sa main vers le temple ou en direction de Jérusalem. Le petit Israélite devrait agir en connaissance de cause. Aujourd’hui, nous n’avons pas un âge fixe pour baptiser quelqu’un, mais il doit être adolescent, c’est-à-dire qu’il atteint l’âge du jugement et de discernement. Certes, nous mettons beaucoup d’accent sur l’âge de la compréhension, du jugement et de bon sens. Il est essentiel: l’individu doit bien comprendre la réalité de la vie, la nécessité de servir Dieu, la récompense réservée aux justes et la peine réservée aux méchants. Autrement, il n’est pas encore à point pour recevoir le baptême. Autrement, c’est un travail vain, car le baptême est un engagement.
18- En quel nom doit-on être baptisé ? Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit ou au nom de Jésus-Christ ?
En Mathieu 28:19, Jésus disait aux disciples:«Allez faites, de toutes les nations, des disciples: les baptisant au nom du père, du fils et du St.Esprit». Nombreux sont ceux qui disent que ces paroles sont celles de Jésus-Christ, et ne doivent pas être travesties ni interprétées autrement. Ainsi, pour eux, le baptême doit-il être toujours pratiqué au nom du père, du fils et du Saint-Esprit. Cependant, ce passage des écritures contient une sagesse que beaucoup de chercheurs n’arrivent pas à percer.
La première chose est que Jésus s’est présenté sur la terre en tant que fils, l’envoyé du père, celui qui est venu pour faire connaître la volonté du père. Pourtant, notre étude approfondie sur la divinité du Christ nous montre – non seulement à nous, mais à beaucoup de croyants, – que Jésus était le père: «Il s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur», nous dit l’apôtre Paul (Philippiens 2:5). Jésus parlait ainsi parce qu’il ne voulait pas s’identifier dans son passage sur la terre, mais il est le père.
Si nous nous sommes mis d’accord que Jésus est le père, il ne reste qu’à confirmer avec Jean 4:24 que Dieu est Esprit ou mieux le père est l’Esprit. D’où il n’y a aucune différence entre Dieu le père, Jésus le fils et le St-Esprit qui est encore Dieu le père ou Jésus le fils. L’apôtre Paul nous dit qu’«il n’y a qu’un seul esprit» (Éphésiens 4:4). Donc, s’il n’y a qu’un seul esprit qui peut à n’importe quel moment prendre la forme qu’il veut pour remplir la mission qu’il veut, nous devons admettre que cet esprit-là qui est le Créateur de toutes choses, qui est le père, est celui qui était venu sur la terre dans le Christ pour sauver le monde et c’est lui aussi qui, après le départ du Christ pour le ciel, revient sous la forme de langue de feu pour animer les apôtres le jour de la Pentecôte. Comparons ces trois passages : «Il n’y a qu’un seul esprit» (Eph 4 :5) ; « Dieu est Esprit » (Jean 4 :24) ; « Le Seigneur (Christ) c’est l’Esprit » (II Cor 3 :17).
Donc, là nous pouvons conclure qu’«Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit» ne contient pas trois noms. Voilà pourquoi l’expression «Au nom» s’écrit toujours au singulier malgré l’énumération de trois entités. Cela implique qu’il ne s’agit pas de trois entités différentes, mais d’une seule entité qui souvent joue un rôle différent. Le père est l’Esprit, le fils est l’Esprit ; or, il y a un seul Esprit, donc le père et le fils sont le même Esprit qui opère en toutes choses comme le dit l’apôtre Paul (I Cor 12 :4-6).
Donc, Jésus-Christ est le père qui s’est présenté à nous sous une forme humaine et aussi le Saint-Esprit qui nous éclaire : « Encore un peu de temps, vous ne me verrez plus, encore un peu de temps vous me verrez ». Il est tout. Donc, baptiser au nom de Jésus-Christ pour ceux qui comprennent la parole de Dieu, c’est baptisé au nom du père, du fils et du Saint-Esprit.
Les apôtres l’ont si bien compris qu’ils n’ont pas hésité à baptiser 3.000 personnes au nom de Jésus-Christ le jour de la Pentecôte. Et tous les baptêmes qui ont eu lieu depuis le jour de la Pentecôte ont été effectués au nom de Jésus-Christ. Car Christ lui-même l’avait commandé avant de monter au ciel. : « Que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations en commençant par Jérusalem» (Luc 24 :47). Pierre, le jour de la Pentecôte, a dit aux juifs : «Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés et vous recevrez le don du l’Esprit» Plus loin, il leur dit : « Il n’y a de salut en aucun autre nom ; car, il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devrions être sauvés» (Actes 4 :12). Ce beau nom est Jésus.
Les disciples de Jean-Baptiste que l’apôtre Paul a rencontrés à Éphèse n’avaient pas même entendu parler du Saint-Esprit. Paul, après leur avoir parlé, jugea bon de les baptiser. Cette fois, ils furent baptisés au nom de Jésus. Cela nous donne une vue d’ensemble qui nous montre que Paul et Pierre, ainsi que tous les autres apôtres, avaient compris le message de Jésus-Christ et agissaient sous le guide du Saint-Esprit en baptisant au nom de Jésus Christ. Donc, selon le fondement des apôtres, on ne baptisait pas au nom du père du fils et du Saint-Esprit, mais plutôt au nom de Jésus-Christ.
19- Où doit-on être baptisé?
Nous avons prouvé que le baptême est un acte d’immersion. Le baptisé doit être plongé dans l’eau comme Jésus-Christ dans le Jourdain ou l’eunuque éthiopien dans l’eau qui coulait au bord de la route. Maintenant, nous voulons insister sur une intervention que nous avons reçue lors d’une conférence évangélique prononcée dans le sud du pays, aux Cayes. L’intervenant voulait savoir si l’eau dont il est question en Jean 3:3 est littéralement l’eau naturelle ou l’eau de la parole.
L’étymologie grecque ou mieux le texte grec tiré du Koinê (Grec du 1er siècle utilisé dans les textes sacrés) nous a facilité de répondre à cette question. Le terme grec rencontré dans Jean 3:3 est «Eudor» qui signifie l’eau des sources, de la rivière, des fleuves et de la mer. Donc, il ne s’agit nullement de l’eau de la parole. Car l’apôtre Paul écrit aux Éphésiens : «Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau». Donc, ici figurent deux entités pour deux missions: l’eau qui purifie les péchés par le baptême et, dans un sens symbolique, la parole qui sanctifie celui qui a été purifié par le baptême d’eau. Il ne s’agit nullement de l’eau de la parole dans Jean 3: 3, mais de l’eau naturelle. Il s’agit des deux : chacune a une mission différente pour la perfection de l’âme du chrétien.
20- Peut-on se faire baptiser pour les morts?
Dans l’intention de confirmer la nécessité de se faire baptiser, l’apôtre Paul faisait mention d’une pratique qui existait réellement parmi les Juifs, mais qui n’était nullement acceptée dans la communauté chrétienne : le baptême pour les morts. En obéissant au concept baptême = Engagement, la logique baptiser pour un autre n’a nullement sa place quand on se réfère à la dimension personnelle du salut. Le salut est personnel. Chaque croyant a la nécessité de lutter pour le salut de sa propre âme. Le salut dépend de la triple nécessité de croire, de se faire baptiser et de persévérer dans la parole. Celui qui a déjà quitté cette vie ne peut en aucune manière être l’objet d’aucune grâce par des actions humaines, car le jugement se fera sur les actes commis étant dans le corps (2 cor. 5 :10). Cela anéantirait aussi tout l’essentiel du Christianisme, et nul n’aurait raison de s’efforcer dans cette vie.
L’auteur de l’épître aux Hébreux a écrit: «Il est réservé à l’homme de mourir une seule fois après quoi vient le jugement» (Hébreux 9:28). Ainsi, en aucune manière le baptême des morts ne peut être légitimé. C’est par ignorance que des Juifs non chrétiens perpétuaient la pratique que le grand apôtre n’a même penser à combattre, car d’aucune importance. Cela prouve que l’Église n’avait pas cette pratique. Elle serait aussi en contradiction avec la parole de Dieu.
Aujourd’hui, les églises du monde ne pratiquent pas le baptême pour les morts, mais l’Église catholique prétend que des funérailles religieuses envoient l’âme du pécheur au ciel. Impossible selon la parole de Dieu. (Voir le chapitre 48). Le salut d’une âme dépend de sa conduite sur la terre et non de ce qu’aucune congrégation chrétienne ne puisse faire après sa mort, que ce soit immédiatement ou après plusieurs années. C’est une aberration de prier Dieu pour lui demander de recevoir une âme qui, pendant sa vie sur terre, n’a prêté aucune attention à la parole de Dieu. Le Pasteur qui fait cette prière ignore qu’il ne puisse envoyer personne au ciel : c’est la bonne conduite d’une personne qui peut assurer son salut.
Les funérailles religieuses constituent aujourd’hui une pratique culturelle dont nul ne saurait se priver, sauf les vrais disciples de Jésus-Christ, car nous sommes dans la vérité. À moins que les parents du mort qui ne partagent pas notre foi veuillent, eux-mêmes, faire ce qu’ils désirent avec le corps du mort. Alors que son âme repose auprès du Seigneur, nous ne nous intéressons nullement au cadavre. Le sujet sera repris dans le chapitre qui traite des funérailles religieuses. Cependant, nous profitons de l’occasion pour faire remarquer que tout ce qu’on peut faire pour une personne, après sa mort, se révèle d’une nullité absolue. Dieu est le seul juge après la mort.
Conclusion sur le baptême.
Ainsi donc, l’analyse des textes, appuyée par des réflexions approfondies, nous prouve que:
1) Baptiser signifie immerger, plonger dans l’eau, il n’y a pas de baptême par aspersion. En d’autres termes, l’aspersion n’est pas un baptême. Si vous avez été aspergé, vous n’êtes pas encore baptisé.
2) Le baptême, c’est bibliquement un engagement volontaire de bonne conscience envers Dieu parce que le croyant s’engage à vivre fidèlement avec Dieu jusqu’à sa mort.
3) Le baptême chrétien fait son apparition avec Jean-Baptiste officiellement (quoique les israélites aient baptisé les prosélytes : païens convertis au judaïsme) et que le passage de la mer rouge a été une figure symbolique du baptême.
4) Recevoir le baptême, c’est une rupture avec la vie mondaine, c’est se repentir, puis se convertir, c’est-à-dire avoir le regret de ses péchés ensuite, changer de vie.
5) Nul ne peut-être sauvé sans recevoir le baptême aujourd’hui dans l’Église. Car, lors de la crucifixion, l’Église n’était pas encore instituée avec puissance. Jésus avait lui-même, de sa propre main, sauvé le bon larron sans le baptême ; il n’avait pas encore donné l’ordre de baptiser non plus. Dès le jour de la Pentecôte, pour être sauvé, il faut être baptisé et passer par l’Église qui est la figure de l’arche de Noé.
6) Né de nouveau signifie retrouver la vie spirituelle et la communion avec Dieu que nous avons perdues avec la désobéissance d’Adam et d’Ève.
7) Christ n’avait pas besoin de se faire baptiser ainsi que les enfants nés dans la foi, car ils sont nés saints. Mais, ils seront néanmoins baptisés comme Christ l’a été pour l’offrande symbolique de leur personne à Dieu. Christ a voulu donner un exemple à suivre.
8) On ne peut être baptisé qu’une seule fois, car il y a un seul baptême. Il s’agit là du vrai baptême. Tous les baptêmes qui ne se font pas selon la parole de Dieu sont des bains nuls.
a) Il existe trois types de baptême : le baptême d’eau que Jésus a enseigné à Nicodème, selon l’exemple de Jean-Baptiste,
b) le baptême du Saint-Esprit qui peut être octroyé par Dieu, le baptême de feu qui est la souffrance, l’épreuve qui purifie l’âme du chrétien et l’affermit au jour du malheur.
Donc, tous les chrétiens (hommes) peuvent administrer le baptême aux nouveaux convertis, car Christ n’a baptisé personne, mais ses disciples ont baptisé les nouveaux croyants. C’est une fausseté de dire que seul le pasteur a le droit de baptiser.
Vous êtes le ème visiteur
Commentaires (8)
- 1. | 29/04/2021
- | 25/06/2024
- 2. | 31/08/2019
Pour yesse, pourquoi c'est vous qui avez la vérité ? Péché d'orgueil, courage mon frère.
- | 01/10/2019
- 3. | 28/07/2019
- 4. | 09/02/2019
il se pourrait que continuer à baptiser d'eau soit complètement dépassé à notre époque et même depuis des siècles. Car quand nous examinons tous les passages de l'Ecriture qui parlent de baptême, et quand les lit dans le texte original (en grec) nous nous apercevons qu'il y a eu un temps du baptême d'eau suivi d'un temps du baptême de l'Esprit et par l'Esprit. Remarquons l'épisode, souvent passé sous silence par les partisans du baptême d'eau, décrit dans Actes 19 : 1-7. Il fait se poser la question suivante : si ces personnes déjà baptisées ont été rebaptisées c'est donc que le baptême d'eau ne leur suffisait pas, non ? De plus dans Matthieu 28 les termes grecs pour baptiser et enseigner sont deux gérondifs et semblent indiquer qu'enseigner revient à baptiser. Dans Marc 16 le texte dit ; "celui qui ne croira pas sera condamné" et met plus l'accent sur la foi.
Que dire aussi de ces communautés qui insistent tant sur le baptême d'eau mais pensent et enseignent que le chrétien n'a plus à obéir à la loi de Dieu alors que Jésus a dit : "si tu veux entrer dans la vie -éternelle- observe les commandements. Il faut lire aussi quand Paul dit dans un des chapitre de la lettre aux Romains : "c'est en sa mort - celle du Christ- que nous avons été baptisés.
Il y a donc bien un seul baptême comme Paul, inspiré l'affirme, mais la Bible dans Hébreux nous parle de la " doctrine DES baptêmes".
Ces quelques passages sont un enseignement de l'Esprit ; le baptême d'eau a eu sa raison d'être au temps de Jean et jusqu'aux premières années de l'Eglise de Dieu, puis, en accord avec la prophétie de Jean le baptiste, "il vous baptisera de Saint-Esprit". Il y a aussi : " Celui qui croit en Moi des fleuves d'eau vive couleront de son sein. Il dit cela de l'Esprit..." dans Jean 7.
Les communautés qui rejettent les enseignements de Jésus se ruent sur le baptême d'eau comme un rite magique et se donnent bonne conscience. Non, nous devons marcher selon Dieu chaque jour, étudier la parole de Dieu, la lire, chaque jour, et nous repentir si nous avons péché. Ceci est le baptême, un processus où nous plongeons dans l'Ecriture, dans la foi, dans la vie du Christ en nous tous les jours. Ceci est vrai.
- 5. | 30/07/2018
- 6. | 14/07/2018
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Date de dernière mise à jour : 11/06/2017