Mariage chrétien

 

Mesdames et messieurs,

L’exposé que nous avons l’honneur de vous présenter n’a qu’un objectif : démontrer, en nous appuyant sur les saintes écritures, les raisons pour lesquelles le mariage des disciples de Jésus-Christ diffère  en bien des points du mariage des différents cultes du Christianisme.  Pour y parvenir, nous tenons à répondre aux questions suivantes :

 

-         Qu’est-ce que le mariage?  Par qui fut-il institué?

-         Existe-t-il une différence entre le mariage et les noces?

-         D’où viennent les mariages religieux et civils?

-         Qui a le droit de bénir les époux et de marier les chrétiens?

 

Qu’est-ce que le mariage? Par qui fut-il institué?

Le vocable « mariage» a deux principales définitions :

- Tout abord, le mariage est « le consentement de l’homme et de la femme».  Cette première  définition est tirée de la Genèse, au chapitre 24, le verset 57.  Il était question du mariage d’Isaac, fils d’Abraham, et de Rebecca,  fille de Béthuel.  Quand Éliézer eut déclaré aux parents de Rebecca la mission que le patriarche lui avait confiée, ils lui répondirent : « Appelons la jeune fille et consultons-la». À la question posée « Veux-tu aller avec cet homme?» elle a répondu « oui, j’irai ». Ainsi,  Rebecca  a donné son consentement. Donc, le mariage est le consentement de l’homme et de la femme, appuyé par les parents.

 - Ensuite, le mariage est « l’union légitime de l’homme et de la femme», c’est- à dire  une union qui est conforme à la loi divine.

En effet, dans le livre de la Genèse, au chapitre 2, le verset 18, nous lisons : « L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui», et dans le verset 24, nous retrouvons cette déclaration solennelle: « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair».  Dans le nouveau testament, Jésus-Christ a repris le même passage en ces termes : « N’avez-vous pas lu que le créateur au commencement fit l’homme et la femme ».  Aussi ajouta-t-il : «  Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Mattthieu  19 : 4-7). De son côté, l’apôtre Paul enseignait aux chrétiens de Corinthe et d’Éphèse  les droits réciproques des époux. Citons-en quelques-uns:

- « Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari » (1 Cor. 7: 3).

-  « Maris, aimez vos femmes, (...), femmes soyez soumises à vos maris (...). Soumettez-vous les uns  aux autres » (Éph.5:22-23).

- « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, (...)- maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes... Honorez-les …» (1 Pierre 3: 1-7).

Ces lois ne sont pas d’inspiration humaine.  Elles sont divines et ont été élaborées pour le bonheur des foyers chrétiens.  Elles se résument par cette trilogie: Amour, Respect, Soumission.  Ces trois termes forment un triangle équilatéral dont la base est l’amour. En effet, un foyer sans amour est  une boisson amère, une terre aride et une fleur fanée.

 Existe-t-il une différence entre le mariage et les noces?

Il ne faut pas confondre le mariage et les noces.  Ce sont deux termes distincts.   Le mariage est le consentement de l’homme et de la femme, appuyé par les parents, mais les noces, selon Larousse, sont les festivités qui accompagnent le mariage : le mariage est contracté au préalable et est rendu public par les noces.  De nombreux exemples bibliques le montrent.  Citons-en trois :

Le mariage de Samson a été célébré par  sept jours de noces - celui de Tobie avec Sara, par 14 jours de festivités - notre Seigneur Jésus a été invité aux noces de Cana, lui et ses disciples.  C’était  à l’occasion de ces noces qu’il avait accompli son premier miracle: il changea l’eau en vin.  Cela montre que Jésus a approuvé les festivités nuptiales. Donc, Mesdames et mes messieurs, nous sommes tous réunis pour participer aux  noces de ces deux bien-aimés.

 

D’où viennent les mariages religieux et civils?

- La célébration des mariages religieux remonte au XVIe siècle.  En effet, en 1560, Melchior Canor, un clerc, fut le premier à dire que le ministre du sacrement du mariage est le prêtre.  Beaucoup de théologiens le suivaient dans son erreur.  Trois ans plus tard, en janvier 1563, cette thèse fut acceptée au concile de Trente, présidé par le pape Pie IX, à la 24e session.  C’était la naissance du mariage religieux.  Avant cette date, tous les mariages étaient célébrés par les parents et les amis des époux.

 Qu’en est-il du mariage civil ?

- Le mariage civil est vieux de trois siècles.  Il  est né avec la Révolution française de 1789.  En effet, les révolutionnaires, voulant étendre le pouvoir au détriment des autorités ecclésiastiques,  se sont  arrogé le droit de procéder, eux aussi, à la célébration du mariage des citoyens français.  Ainsi est né le mariage civil.

 

Qui a le droit de bénir les époux et de marier les chrétiens?

Ce n’est ni le ministre religieux, ni l’organisation ecclésiastique qui ont le droit de bénir les époux. Dieu seul a le droit de bénir les conjoints. Les parents sont revêtus de la digne autorité de choisir de marier ou de ne pas marier leurs enfants. Cela s’explique clairement dans les versets 36 et 37 de la première épître aux Corinthiens, au chapitre 7 :

«Si quelqu’un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l’âge nubile et comme nécessaire de la marier, qu’il ne pêche point : qu’on se marie. Mais celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte et avec l’exercice de sa propre volonté, et qui a décidé dans son cœur de garder sa fille vierge, celui-là fait bien. Ainsi, celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux »

Et cela est si vrai que Jésus, lui-même, en Matthieu 14 au verset 38, déclare : « dans les jours qui précédèrent le déluge les hommes mangeaient, buvaient et mariaient leurs enfants etc. »

 

Mesdames et Messieurs,

Nous aimerions vous rappeler que les mariages d’Adam et Ève, d’Isaac et de Rebecca, de Samson avec la fille des Philistins n’ont pas été célébrés par des ministres religieux. Moïse, Aaron et les prêtres lévitiques n’ont jamais procédé à la célébration des mariages de leurs concitoyens ni dans le temple de Jérusalem, ni dans les synagogues des Juifs. Seuls Dieu et les parents ont le droit de bénir le mariage.

- En effet, Dieu  bénit le couple Adam et Ève en ces termes « Croissez, multipliez et remplissez la terre ».   Il est important de souligner qu’il ne s’agit pas d’un commandement, mais  avoir des enfants représente une bénédiction nuptiale.

-  Les parents de Rebecca la bénissent ainsi : « Ô notre sœur, puisses-tu devenir des milliers et des myriades, et que ta postérité possède la porte de ses ennemis » (Genèse24 :66). Alors, c’est la raison pour laquelle le moment le plus ultime de cette circonstance est celui où les parents vont bénir leurs enfants.

 

Mesdames et Messieurs, honorables invités,

Nous sommes persuadés que toutes ces explications ont éclairé votre lanterne, et nous souhaitons que vous soyez pleinement informés et satisfaits.

 

              MERCI !

Texte rédigé en 1996, revu et corrigé en 2010

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Commentaires (1)

Larrybaw
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Date de dernière mise à jour : 11/06/2017